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Ang: Galapagos Flycatcher
All: Galapagosschopftyrann
Esp: Copetón de Galápagos
Ita: Pigliamosche delle Galapagos
Nd: Galápagostiran
Sd: Galapagostopptyrann

Photographe:

John Anderson
John Anderson Photo Galleries

Texte de Nicole Bouglouan

Sources:

HANDBOOK OF THE BIRDS OF THE WORLD Vol 9 - by Josep del Hoyo - Andrew Elliot - David Christie - Lynx Edicions - ISBN: 8487334695

Avibase (Lepage Denis)

BirdLife International (BirdLife International)

Neotropical Birds – Cornell Lab of Ornithology

HBW Alive

Animal Corner

THE AVIANWEB (Sibylle Faye)

 

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Sommaire fiches

 

Tyran des Galápagos
Myiarchus magnirostris

Ordre des Passériformes – Famille des Tyrannidés

INTRODUCTION :
Le Tyran des Galápagos est une espèce monotypique, endémique des Iles Galápagos. Anciennement placé dans le genre Eribates pour ses « supposés longs tarses », il est aujourd’hui inclus dans le genre Myiarchus dont il est le plus petit spécimen. Comme de nombreux oiseaux vivant sur les iles, il est devenu plus terrestre. Il est très effronté en plus d’être curieux, et les humains ne l’effraient pas facilement.  

DESCRIPTION DE L’OISEAU :
Quelques mesures :
Longueur : 15-16 cm

L’adulte a les parties supérieures vert olive. Les ailes sont brunes avec des liserés roux ou blanc grisâtre, mais qui sont parfois indistincts ou même absents. Les grandes et les moyennes couvertures alaires sont terminées de blanc grisâtre. La queue est brune également, avec des rectrices bordées de chamois clair.
Sur les parties inférieures, le menton, la gorge et la poitrine sont gris. L’abdomen et les couvertures sous-caudales sont jaune pâle. Les couvertures sous-alaires sont jaunes.  
La tête est vert olive avec une légère teinte rousse sur la calotte.
Le bec est noirâtre. Les yeux sont brun foncé. Les pattes et les doigts sont noirâtres.
Les deux sexes sont semblables.
Le juvénile présente des couvertures alaires terminées de roux.

DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE :
Le Tyran des Galápagos est présent sur toutes les principales iles de l’archipel des Galápagos.

HABITAT :
Le Tyran des Galápagos fréquente tous les types d’habitats excepté les endroits sans végétation. Il est assez commun à basse altitude dans les zones arbustives où poussent des cactus du genre Opuntia. Il est en revanche moins commun dans les zones les plus arides.    
Cette espèce est visible depuis le niveau de la mer où il se pose sur les rochers à marée haute, jusqu’à 900-1000 mètres d’altitude dans les herbages au sommet des montagnes.

CRIS ET CHANTS : SONS PAR XENO-CANTO 
Le Tyran des Galápagos émet son chant à l’aube. C’est l’un des premiers sons entendus à ce moment-là. C’est une phrase complexe qui commence par « whay-burg » suivi d’une série de « huit » rapides.
D’autres sons tels que des « wheet-we » ou « wheet-wheet-we » fluides et un simple “huit” aigu sont les sons typiques émis par de nombreuses espèces du genre Myiarchus.  

COMPORTEMENTS DANS LA VIE SAUVAGE :  
Le Tyran des Galápagos se nourrit surtout d’arthropodes, chenilles et insectes volants. Il consomme aussi des fruits de Tournefortia rufosericea.
Il voltige tout en glanant de la nourriture et se pose souvent dans la végétation, en général à 1-3 mètres au-dessus du sol. Il s’élance ensuite vers le sol pour capturer une proie. Il cherche aussi dans la végétation retombante, posé sur le sol et regardant vers le haut.
Habituellement, il se déplace lentement dans la végétation, et vole brièvement d’un perchoir à l’autre tout en cherchant des invertébrés.

Comme les autres Myiarchus, le Tyran des Galápagos est territorial. Des couples dont les territoires sont voisins peuvent devenir agressifs lorsque les sites de nidification sont trop proches l’un de l’autre.
Ils nidifient dans des cavités qu’ils utilisent aussi pour dormir la nuit, même en dehors de la saison de reproduction. Ces oiseaux ont l’habitude bien particulière d’ajouter des morceaux de peau de reptiles, des poils ou des plumes à l’intérieur du nid pour en tapisser le fond.
Le Tyran des Galápagos ne peut pas utiliser de trous abandonnés car il n’y a pas de pics sur les iles. Mais il peut utiliser une variété de sites, des cavités naturelles ou des nids sphériques abandonnés par les Pinsons de Darwin.    

Le Tyran des Galápagos est sédentaire dans sa distribution. Il ne pratique pas de longs vols soutenus, mais uniquement des vols courts d’un perchoir à l’autre ou du sol jusqu’à un perchoir.

REPRODUCTION DE L’ESPECE :
La saison de reproduction a lieu entre décembre et mars, pendant la saison chaude et humide.
Il nidifie dans des cavités, des trous dans un arbre ou un cactus, un ancien nid de géospize ou un pylône électrique. Les nids sont en général espacés d’une bonne centaine de mètres.
Dans la cavité, le nid est tapissé de matériaux doux, des petites brindilles, de la fourrure, des poils d’animaux et des plumes de poulet.
Le nid est souvent placé entre 1,5 et 3 mètres au-dessus du sol, parfois plus haut dans un arbre.

La femelle dépose 3-5 œufs bruns avec des marques chamoisées. Les jeunes quittent le nid environ 13 jours après la naissance.

PROTECTION / MENACES / STATUTS :      
Le Tyran des Galápagos est menacé par la dégradation de son habitat due aux feux et aux dégâts causés par les chèvres introduites sur les iles, et par les mammifères introduits dont certains sont des prédateurs.
Mais actuellement, l’espèce n’est pas considérée comme étant réellement menacée.