English version

Accueil

Présentation

Fiches

Dossiers

Voyages
 
Galeries

Poésie

Liens

Nouveautés

Contact

Mentions légales

Fr: Chevêchette nimbée
Ang: Long-whiskered Owlet
All: Peruanerkauz
Esp: Mochuelo Peludo
Esp: Pérou - Peru: Lechucita Bigotona
Ita: Civetta baffuta
Nd: Snorrebaarduil
Sd: borstuggla

Photographes :

Roger Ahlman
Pbase Galleries Peru and Ecuador

Ken Havard
My Bird Gallery & Flickr gallery 1 & Flickr gallery 2

Dubi Shapiro
Dubi Shapiro Photo Galleries

Texte de Nicole Bouglouan

Sources :

HANDBOOK OF THE BIRDS OF THE WORLD Vol 5 by Josep del Hoyo-Andrew Elliott-Jordi Sargatal - Lynx Edicions - ISBN: 8487334253

OWLS OF THE   WORLD – By Claus König, Friedhelm Weick and Jan-Hendrik Becking - IBSN 978-0-7136-6548-2

Avibase (Denis Lepage)

Birdlife International

HBW Alive

ARKive (Christopher Parsons)

Neotropical Birds – Cornell Lab of Ornithology

The Owl Pages (Deane P.Lewis)

THE AVIANWEB - Beauty of Birds (Sibylle Faye)

Wikipedia, la enciclopedia libre

The Guardian - Mystery bird: Long-whiskered owlet, Xenoglaux loweryi

National Geographic News - "Strange Owl" Seen in Wild for First Time 

Nota sobre la dieta de la Lechucita Bigotona, Xenoglaux loweryi en Yambrasbamba, Amazonas
Alejandro Alarcón, Sam Shanee, Gabriela Huaman, Noga Shanee

 

Accueil

Page Strigidés

Sommaire fiches

 

DESCRIPTION DE L’OISEAU :
Quelques mesures :
Longueur : 13-14 cm
Poids : 46-51 gr

La Chevêchette nimbée a les parties supérieures d’un brun chaud, intensément marqué de vermiculures brun foncé et noirâtres de la calotte aux couvertures sus-caudales. On peut voir une tache subterminale blanche sur les vexilles externes des scapulaires. Les primaires noires ont des petites taches claires sur les vexilles externes, tandis que les vexilles internes présentent une zone blanchâtre irrégulière à la base. La queue courte est brun terne avec des taches claires et sombres.
Les parties inférieures sont semblables, mais parcourues de nombreuses vermiculures blanchâtres, et plus particulièrement en descendant vers l’abdomen.   

Sur la tête, le disque facial est brun mais pas très distinct. On note la présence de plusieurs plumes fines autour de la base du bec, mais d’autres plus longues se trouvent sur les côtés du disque facial, et s’étendent au-delà des limites de la face. En revanche, le sourcil blanc est court.
Le bec est gris verdâtre avec l’extrémité jaune pâle. La cire est gris rosâtre. Les yeux sont brun orangé ou ambrés avec des paupières brun noirâtre. Les pattes et les doigts rose chair sont dépourvus de plumes. Les griffes sont couleur corne.
Mâle et femelle sont semblables, mais le juvénile n’a pas encore été décrit.

COMPORTEMENTS DANS LA VIE SAUVAGE :  
La Chevêchette nimbée a des habitudes nocturnes et elle est plutôt active à partir du crépuscule.
Les informations au sujet des comportements de cette espèce sont absentes. Cependant, une étude menée à « La Jalca » (2184 mètres) dans la province de Bongará à Amazonas au Pérou, présente le résultat des analyses des échantillons des déjections de l’espèce.
Ces analyses révèlent la présence de fragments comme des mandibules, des crochets, des yeux et des morceaux d’antenne permettant d’identifier plusieurs types d’insectes parmi lesquels des Coléoptères, des Hyménoptères, des Orthoptères et des Lépidoptères. Un régime similaire a été confirmé chez d’autres espèces de petits Strigidés.

Les comportements nuptiaux et reproducteurs de la Chevêchette nimbée ne sont pas connus. Cependant, en se basant sur ceux des autres espèces de la tribu Surniini qui comprend les genres Surnia, Glaucidium, Xenoglaux, Micrathene et Athene, on peut suggérer que la Chevêchette nimbée se comporte un peu de la même manière.
Ces oiseaux sont certainement monogames avec des liens qui durent longtemps. Les parades comprennent des offrandes de nourriture du mâle à la femelle tandis qu’elle émet des petits cris, et le lissage mutuel des plumes est très commun chez ces oiseaux.
La Chevêchette nimbée est résidente dans sa distribution restreinte.

Cette espèce a des ailes et une queue courtes. Il a même été suggéré qu’elle pouvait être presqu’incapable de voler. Mais d’après des observations récentes, des individus ont été vus en vol.

REPRODUCTION DE L’ESPECE :  
La Chevêchette nimbée se reproduit probablement au moment où les populations d’insectes sont à leur maximum.
Elle nidifie sans doute dans des trous d’arbres ou autres cavités naturelles. Les jeunes sont généralement nourris et élevés par les deux parents.

PROTECTION / MENACES / STATUTS :
La Chevêchette nimbée a une distribution très restreinte dans le nord du Pérou. Bien qu’elle vive dans des habitats montagneux épais et isolés, l’espèce est menacée par la perte de ces zones adaptées à ses besoins.
La Chevêchette nimbée subit un déclin rapide à cause de la destruction rapide de la forêt pour l’exploitation du bois et l’expansion de l’agriculture. De plus, l’amélioration des routes et l’augmentation de la population dans cette zone, ainsi que l’activité minière, contribuent à la destruction de cet habitat.
La loi péruvienne considère que la Chevêchette nimbée est en danger d’extinction, mais les statuts de protection semblent n’avoir aucun effet sur le degré de déforestation.  
La population est certainement très faible. Elle est située dans la fourche 250/999 individus matures, ce qui équivaut à 375/1499 individus. Cette population subit de sérieux déclins à cause de la continuité et de la rapidité de la déforestation.
La Chevêchette nimbée est actuellement classée en tant qu’espèce En Danger d’Extinction.  

Chevêchette nimbée
Xenoglaux loweryi

Ordre des Strigiformes – Famille des Strigidés

INTRODUCTION :
La Chevêchette nimbée n’a été découverte qu’en 1976. Ce petit Strigidé ne ressemble à aucun autre au niveau de la morphologie. C’est la raison pour laquelle elle est le seul membre du genre Xenoglaux. Le nom « Xenoglaux » signifie « chouette étrange » en Grec. 
C’est un oiseau extrêmement petit et très rare, très caractéristique avec ses longues plumes autour de la base du bec, un critère unique chez les Strigidés. L’espèce n’est connue qu’à partir de seulement cinq spécimens collectés sur le versant Est des Andes au Pérou.
La Chevêchette nimbée a une distribution très restreinte et les habitats adaptés à ses besoins sont réduits et menacés par l’éclaircissage de la forêt et les développements humains. Elle est actuellement considérée En Danger d’Extinction.

DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE :  
La Chevêchette nimbée se trouve en Amérique du Sud dans une petite zone située dans le nord du Pérou, à l’est des Andes. Elle est présente à quelques endroits dans le centre d’Amazonas et dans le nord-ouest de San Martín dans le nord du Pérou.

HABITAT :
La Chevêchette nimbée fréquente les épaisses forêts humides situées sur des arêtes isolées en montagne, entre 1890 et 2350 mètres d’altitude.  Elle préfère les forêts avec des sous-bois épais, de la mousse, des fougères et des épiphytes.

CRIS ET CHANTS : SONS PAR XENO-CANTO
La Chevêchette nimbée émet un seul sifflement court et profond « gruw » qu’elle répète à intervalles de 3-5 secondes. Ce cri est entendu pendant la nuit tandis qu’elle émet ses hululements descendants et répétés.
Elle émet également des vocalises composées de deux parties et comprenant 3-5 sifflements semblables suivis d’une série de notes plus rapides et légèrement plus hautes. Peut-être s’agit-il du chant du mâle ? Cette espèce semble attirée par les imitations de ce chant.