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Ang : Scott’s Oriole
All: Scott-Trupial
Esp : Turpial Tunero
Ital : Oriolo di Scott
Nd : Scott-troepiaal
Sd : Scotts trupial

Photographes :

Tom grey
Tom Grey's Bird Pictures

Bob Moul
Nature Photography

Texte de Nicole Bouglouan

Sources :

NEW WORLD BLACKBIRDS – THE ICTERIDS by Alvaro Jaramillo and Peter Burke – Helm - ISBN : 0713643331

FIELD GUIDE TO THE BIRDS OF NORTH AMERICA - National Geographic Society - ISBN: 0792274512

A GUIDE TO THE BIRDS OF MEXICO AND NORTHERN CENTRAL AMERICA by  Steve N. G. Howell, Sophie Webb - Oxford University Press - ISBN: 0198540124

Avibase (Lepage Denis)

Animal Diversity Web (University of Michigan Museum of Zoology)

The Birds of North America online

What Bird-The ultimate Bird Guide (Mitchell Waite)

Bird Web (Seattle Audubon Society)

BirdLife International (BirdLife International)

 

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Oriole jaune-verdâtre
Icterus parisorum

Ordre des Passériformes – Famille des Ictéridés

QUELQUES MESURES :
L : 19-21 cm
Env : 25-35 cm
Poids : 36-38 gr

DESCRIPTION DE L’OISEAU :
L’Oriole jaune-verdâtre a un plumage contrasté jaune et noir.
Le mâle adulte présente un capuchon noir qui englobe également le dos et la poitrine. Les ailes sont noires avec deux barres alaires blanches, et on peut voir une tache jaune sur l’épaule, nettement bordée de blanc en dessous. La queue est noire mais les rectrices sont jaunes à la base. Les rectrices centrales sont plutôt noires alors que les externes sont jaunes sur une bonne partie de leur longueur. Les extrémités sont noires.  
Les parties inférieures sont jaune vif.
Le bec pointu est noir. Les yeux sont brun foncé. Les pattes et les doigts sont bleu-gris.      

La femelle a les parties inférieures et le dos gris-olive. Les ailes sont noir brunâtre et présentent deux barres alaires blanches. La queue est plutôt vert-olive avec les rectrices externes jaunes à la base comme le mâle. Elle a quelques taches ou stries noires sur la tête, le dos et la gorge.
Les femelles ont un plumage très variable, selon la quantité de noir sur la tête, le dos et la gorge.  

Les juvéniles des deux sexes ont le plumage vert-olive terne sans aucun dessin.
Les femelles et les immatures sont plus grands, plus gris et davantage striés sur le dessus, avec un bec plus droit que les femelles de l’Oriole masqué qui présentent un bec long, fin et courbé vers le bas.

CRIS ET CHANTS : SONS PAR XENO-CANTO
L’Oriole jaune-verdâtre a pour cri un « chuck » dur émit seul ou en séries rapides. Il émet aussi un « huilt » doux et nasillard.
La femelle lande des séries rapides de cris haut-perchés pendant la parade qui précède l’accouplement.
Le chant est une série de phrases sifflées riches et variées, avec des notes ascendantes et descendantes. Le chant comprend 15 à 20 notes. La femelle chante de la même manière.

HABITAT :
L’Oriole jaune-verdâtre fréquente les habitats arides et semi-arides, les zones assez élevées, les pentes désertiques des montagnes, les contreforts des collines et les plaines semi-arides où poussent des Yuccas entre les montagnes. Il évite en général le vrai désert. 

DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE :
L’Oriole jaune-verdâtre se reproduit dans le sud de la Californie, au sud du Nevada, en Arizona, au Nouveau Mexique et à l’ouest du Texas.
Il hiverne principalement dans le sud des Etats-Unis et sur la frontière Mexicaine.  

En Février 2007, les 20 et 23 exactement, un Oriole jaune-verdâtre mâle a été observé sur une mangeoire en Pennsylvanie (USA), très loin de sa distribution habituelle. C’est un record pour cet Etat, avec une espèce plus souvent vue dans le sud-ouest des Etats-Unis. 

COMPORTEMENTS DANS LA VIE SAUVAGE : 
L’Oriole jaune-verdâtre fréquente souvent les mangeoires où il trouve de l’eau sucrée, et il consomme du nectar provenant de différentes espèces de fleurs. Il cherche des insectes dans la végétation basse et sur le sol, mais il glane et sonde aussi dans les feuilles retombantes des Yuccas et d’autres arbres.  
L’Oriole jaune-verdâtre sautille sur le sol. Il grimpe dans les branches des arbres et les buissons plutôt que de voler. 

Les comportements agressifs comportent des passages rapprochés pendant les poursuites en vol, des attaques et des contacts avec les ailes, les pattes et le bec, le tout dans les airs, posé ou sur le sol. Les comportements territoriaux montrent surtout les mâles chantant l’un vers l’autre, posés sur des perchoirs près du nid. Les cris d’alarme sont lancés vers les intrus, avec de rapides changements de perchoirs.    

L’Oriole jaune-verdâtre est monogame et les liens du couple ne durent qu’une seule saison. La femelle chante souvent depuis le nid pour répondre au chant du mâle. Il la suit de très près tandis qu’elle construit le nid, ou cherche de la nourriture ou des matériaux. 
Les parades nuptiales ne sont pas très bien connues. Le mâle poursuit activement la femelle quand ils arrivent sur les aires de reproduction. Ensuite, la femelle se pose tout en haut d’un Yucca. Le mâle descend sur le sol et marche en s’éloignant d’elle avec une démarche exagérée. Ensuite, il vole en chantant.  

La femelle peut effectuer une parade avant de s’accoupler, au cours de laquelle elle agite rapidement ses ailes partiellement ouvertes et tombantes, tout en émettant des trilles en face du mâle.
Pendant la saison de reproduction, l’Oriole jaune-verdâtre est souvent vu en couples, et ensuite en groupes familiaux. Ils migrent en petits groupes de 5 à 20 oiseaux. Ils se nourrissent en compagnie d’autres espèces pendant l’hiver.   

VOL :
L’Oriole jaune-verdâtre peut parcourir de longues distances pour se nourrir. Il a un vol bas, plus ondulant que les autres orioles.

REPRODUCTION DE L’ESPECE :
Habituellement, la construction du nid commence très vite après la formation du couple, et peut se prolonger sur une longue période. Ils se reproduisent au printemps et à l’été. Le nid est situé dans les zones broussailleuses, et à la base d’une branche au niveau de la canopée.
L’Oriole jaune-verdâtre femelle construit un nid tressé et suspendu. Elle tire et déchire des longues fibres semblables à de la ficelle sur les bords des feuilles de Yucca. Ensuite, elle les tresse ensemble afin de construire la partie principale du nid. Elle le tapisse avec des herbes et autres matériaux doux. Il lui faut environ 6 à 10 jours pour ce travail, et ensuite, elle se pose sur le nid pendant quelques jours avant de pondre le premier œuf. Le mâle reste posé à une dizaine de mètres et la suit chaque fois qu’elle part chercher de nouveaux matériaux.

La femelle dépose 3-4 œufs bleuâtres, marqués de noir, gris, brun et violet. L’incubation dure entre 11 et 15 jours, assurée par la femelle, et commence après la ponte du second œuf. Elle incube seule, et le mâle lui apporte parfois de la nourriture. Il reste près du nid pendant la période d’incubation. 
Les poussins nidicoles sont couverts de duvet épars gris pâle ou chamoisé. La femelle les couve, mais ils sont nourris par les deux parents avec des insectes et des fruits.
Les jeunes quittent le nid au bout de 9 à 15 jours après la naissance. Ils volent faiblement et ne font que voltiger au-dessus du sol. Ils dépendent des parents pendant encore 2 à 3 semaines.
Cette espèce produit deux ou trois couvées par saison.  

ALIMENTATION :
L’Oriole jaune-verdâtre se nourrit principalement d’insectes (adultes et larves) tels que sauterelles, petits scarabées, chenilles et papillons. Il consomme aussi les baies et les fruits des cactus, et du nectar de fleur.

PROTECTION / MENACES / STATUTS:
Les populations de l’Oriole jaune-verdâtre semblent tout à fait stables. Mais cette espèce dépend beaucoup des Yuccas pour nidifier et se nourrir. La perte de l’habitat et la détérioration des Yuccas par le bétail sont deux menaces importantes qui pèsent sur l’espèce.
L’Oriole jaune-verdâtre est la proie des reptiles, des mammifères et des oiseaux comme les geais et les éperviers.
Cependant, actuellement, l’espèce n’est pas globalement menacée.