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Fr: Grallaire des Andes
Ang: Stripe-headed Antpitta
All: Strichelkopf-Ameisenpitta
Esp: Tororoí Andino
Ita: Pitta formichiera testastriata
Nd: Streepkopmierpitta
Sd: polylepismyrpitta

Photographes:

Roger Ahlman
Pbase Galleries Peru and Ecuador 

Didier Buysse
Vision d’Oiseaux

Ken Havard
My Bird Gallery & Flickr gallery 1 Flickr gallery 2

William Price
PBase-tereksandpiper & Flickr William Price

Simon Tan
PBase Bird galleries

Texte de Nicole Bouglouan

Sources:

HANDBOOK OF THE BIRDS OF THE WORLD Vol 8 By Josep del Hoyo-Andrew Elliott-David Christie - Lynx Edicions - ISBN: 8487334504

BIRDS OF SOUTH AMERICA – Passerines - by Robert S. Ridgely and Guy Tudor – HELM Field Guides – ISBN: 9781408113424

BIRDS OF PERU by Thomas S. Schulenberg, Douglas F. Stotz, Daniel F. Lane, John P. O’Neill, Theodore A. Parker III – Princeton University Press 2007- ISBN: 978-0-691-13023-1

Avibase (Denis Lepage)

Birdlife International

Birds of the World

Arthur Grosset's Birds (Arthur Grosset)

Birds of Bolivia

SORA - THE NEST, EGG, AND NESTLING OF THE STRIPE-HEADED ANTPITTA (GRALLARIA ANDICOLUS) IN SOUTHERN PERU

The breeding biology of Grallaria and Grallaricula antpittas

Antpitta’s: the secretive birds of the South-American forest!

Fatbirder - Grallariidae – Antpittas

CREAGUS@Monterey Bay (Don Roberson)

Wikipedia, the free encyclopaedia
 
Wikipedia, la enciclopedia libre

 

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Grallaire des Andes
Grallaria andicolus

Ordre des Passériformes – Famille des Grallariidés

INTRODUCTION :
La Grallaire des Andes est présente dans les Andes du Pérou et du nord-ouest de la Bolivie, où elle fréquente les bosquets de Polylepis et les forêts broussailleuses situées sous la limite forestière. On la trouve généralement à haute altitude, entre 3 500 et 4 600 mètres, et localement autour de 3 000 mètres. Deux sous-espèces partagent l’aire de répartition.
Cette espèce est principalement terrestre et se nourrit au sol et dans les branches basses où elle peut trouver des insectes, des chenilles et d'autres invertébrés.
La biologie de reproduction de la Grallaire des Andes est mal connue, mais une observation réalisée au Pérou en novembre 2011 a permis de décrire le site de nidification et le nid lui-même. La structure est une coupe volumineuse faite de mousse et de brindilles, tapissée de matériaux plus tendres. Le nid était construit un arbre Polylepis, dans une zone boisée. Les deux adultes ont été observés en train de nourrir leurs poussins.

La Grallaire des Andes est décrite comme « localement commune » dans toute son aire de répartition, et ses effectifs sont supposés stables. L'espèce n'est actuellement pas menacée à l'échelle mondiale.

DESCRIPTION DE L’OISEAU :
Quelques mesures :
Longueur : 16-16,5 cm
Poids : M : 48-60 g – F : 51-66 g

La Grallaire des Andes de la race nominale G.a. andicolus a un corps généralement trapu, une queue courte et de longs tarses.

Sur les parties supérieures, le dos et le croupion sont olive-gris/brun olive. La nuque et le dos sont souvent striés de noir et de blanc ou de chamois blanchâtre. Certains individus ont seulement les tubes des plumes couleur chamois. La courte queue est brun olive/brun roux terne.
Sur le dessus des ailes, les rémiges sont sombres, bordées de roux terne sur les primaires. Les couvertures alaires sont brun olive avec de petites taches chamois.

Sur les parties inférieures, les côtés de la tête, du cou et de la gorge sont striés de blanchâtre, de chamois et de noirâtre, mais le centre de la gorge est uniformément blanchâtre ou chamois. Les côtés de la poitrine sont brun olive avec des stries blanches. Sur la poitrine blanchâtre, les plumes sont bordées de noir et de chamois, formant un motif écaillé bien visible. Certains individus présentent des plumes aux liserés sombres incomplets sur les flancs et l’abdomen, créant un aspect tacheté (non écaillé). Le centre de l’abdomen est moins marqué.

Sur la tête, la calotte est noirâtre, mais l'arrière de la calotte est principalement brun/brun olive avec des stries blanches ou chamois. La tache lorale est chamois blanchâtre et s'étend au-dessus de l'œil, ce dernier étant entouré d'un cercle oculaire blanc.
Le bec est noir.
Les yeux sont bruns.
Les pattes et les doigts sont bleu-gris.
Mâle et femelle sont semblables.

L'immature ressemble à l'adulte, mais les extrémités des couvertures alaires et des rémiges secondaires sont tachetées, et les rectrices pointues présentent des extrémités claires.
Le juvénile est tacheté ou rayé sur tout le corps.

Juvénile G.a. punensis

SOUS-ESPECES ET DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE :
La Grallaire des Andes a deux sous-espèces.
G.a. andicolus (décrite ci-dessus) est présente dans la majeure partie de son aire de répartition. On la trouve dans les Andes péruviennes, localement au sud jusqu'à Ayacucho, et dans les Andes centrales (sud de l'Amazonie, au sud jusqu'à Apurimac).

G.a. punensis se rencontre dans les Andes du sud du Pérou (Cuzco et Puno) et à l'extrême nord-ouest de la Bolivie (ouest de La Paz).
Cette race ressemble à la race nominale, mais sa calotte est plus noire avec des stries orange-chamois. Les lores et les côtés de la face sont plus chamoisés. Sur le dessus du corps, le dos est uni.
(Cependant, certains individus de la race nominale peuvent parfois présenter des stries dorsales réduites.)

G.a. punensis

HABITAT :
La Grallaire des Andes est souvent observée dans les forêts de Polylepis et les bois broussailleux. Elle fréquente également la forêt naine entre 3 000 et 4 600 mètres d'altitude.
L'espèce peut également être observée en terrain découvert et rocailleux, et peut s'aventurer dans les zones avoisinantes où poussent des touffes de graminées, parfois loin des arbres. Dans l'est des Andes, on la trouve en lisière de la forêt humide à la limite des arbres et dans les parcelles forestières.

G.a. punensis
G.a. andicolus

CRIS ET CHANTS : SONS PAR XENO-CANTO
Contrairement aux autres espèces de grallaires, le chant de la Grallaire des Andes est faible et décrit comme une série de notes sifflantes, d'abord descendantes, puis ascendantes et accélérées. La dernière note est parfois étirée : « ri-ri…ri eeee ».
Le chant ressemble également à un trille grave et grinçant qui monte et descend, semblable aux sons émis par une grenouille. On entend souvent un bégaiement initial décrit comme « gr-grrrEEEEErrrr ». On peut également entendre une sorte de miaulement ténu « p’yuk ».

La sous-espèce G.a. punensis a un chant différent, composé d'une ou deux notes généralement plus douces.

G.a. andicolus

COMPORTEMENTS DANS LA VIE SAUVAGE :
La Grallaire des Andes est une espèce terrestre. Elle se nourrit au sol et en grimpant sur les branches basses. Elle sautille souvent et bat des ailes avant de rester immobile, en attendant des proies telles que des chenilles et autres invertébrés parmi lesquels des insectes, des larves et des papillons de nuit.
Ses longues pattes sont adaptées à ce comportement de recherche de nourriture. Elle se nourrit souvent seule ou en couple. On l'observe souvent en train de sautiller sur le sol dans les parcelles boisées, mais elle émerge parfois dans les zones herbeuses adjacentes.

G.a. punensis
G.a. punensis

Le comportement reproducteur de cette espèce est mal connu. Les grallaires sont des oiseaux très discrets, et leurs parades nuptiales sont inconnues.
Cependant, une observation a permis de décrire le nid de la Grallaire des Andes. Il s'agit d'une coupe volumineuse et ouverte, faite de mousse et de brindilles, et tapissée de matériaux moelleux. Il est souvent construit dans des arbres du genre Polylepis, en zone boisée. Les deux parents partagent les tâches de nidification.

Le Grallaire des Andes est probablement résidente.
Elle vole mal et pendant peu de temps car ses petites ailes ne lui permettent de parcourir que des distances courtes. C'est un oiseau essentiellement terrestre, vivant et se nourrissant principalement au sol, grâce à ses longues pattes parfaitement adaptées pour sautiller sur le sol forestier.

REPRODUCTION DE L’ESPECE :
La biologie de reproduction de la Grallaire des Andes est très mal connue. Cependant, une observation réalisée à Abra Malaga, dans la région de Cuzco, au Pérou (3 300-4 400 mètres d'altitude) en novembre 2011, a permis de décrire quelques nids.
Les nids ont été construits dans des arbres du genre Polylepis, dans des zones bien boisées. Ils étaient placés à environ 1 à 1,8 mètre du sol. Ils étaient soutenus par des petites branches, ou parfois par deux branches horizontales plus grandes.

Le nid de la Grallaire des Andes est une coupe volumineuse et ouverte principalement composée de mousse et tapissée d'un fin tapis de fibres végétales et de radicelles fines et tendres. De courts bâtonnets de bois peuvent être incorporés à la partie extérieure de la coupe moussue, mais ils servent également à former une plateforme lâche sous la coupe.
Le site de nidification semble être réutilisé plusieurs fois de suite. Dans ce cas, la construction du nouveau nid est réalisée au-dessus de l'ancien.

G.a. punensis

La couvée contient apparemment 2 ou 3 œufs bleu pâle avec quelques taches brunes. La durée de l'incubation est inconnue.
Dans un autre nid, deux poussins ont été trouvés. Ils avaient la peau rose et un duvet grisâtre clairsemé, et la muqueuse buccale était orange vif. Les deux adultes nourrissaient les poussins.

Plus généralement, les oisillons sont observés en février-mars, tandis que les juvéniles et les immatures peuvent être observés de décembre à mai. La saison de reproduction varie selon l'aire de répartition.

Plus d’informations: SORA - THE NEST, EGG, AND NESTLING OF THE STRIPE-HEADED ANTPITTA (GRALLARIA ANDICOLUS) IN SOUTHERN PERU

G.a. punensis

PROTECTION / MENACES / STATUTS :
La Grallaire des Andes est décrite comme étant généralement locale en nombres relativement faibles, mais l'espèce est localement commune.
Elle pourrait être affectée par la diminution de son habitat principal (forêt de Polylepis), mais cette espèce est relativement tolérante aux perturbations de son habitat.
La taille de la population est inconnue, mais elle semble stable.
La Grallaire des Andes est actuellement considérée comme étant de Préoccupation Mineure.

G.a. punensis