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Ang : Ring-necked Duck
All : Ringschnabelente
Esp: Porrón Acollarado
Ital: Moriglione dal collare
Nd: Ringsnaveleend
Sd: Ringand

Photographes:

Tom Grey
Tom Grey's Bird Pictures

René Lortie
http://rlortie.ca

Tom Merigan
Tom Merigan’s Photo Galleries

Bob Moul
Nature Photography

Texte de Nicole Bouglouan

Sources:

HANDBOOK OF THE BIRDS OF THE WORLD vol 1 by Josep del Hoyo-Andrew Elliot-Jordi Sargatal - Lynx Edicions - ISBN: 8487334105

THE HANDBOOK OF BIRD IDENTIFICATION FOR EUROPE AND THE WESTERN PALEARCTIC by Mark Beaman, Steve Madge - C.Helm - ISBN: 0713639601

GUIDE DES CANARDS, DES OIES ET DES CYGNES – de Steve Madge - Delachaux et Niestlé - ISBN: 2603013769

Avibase (Lepage Denis)

All About Birds (Cornell Lab of Ornithology)

Bird Web (Seattle Audubon Society)

Animal Diversity Web (University of Michigan Museum of Zoology)

What Bird-The ultimate Bird Guide (Mitchell Waite)

 

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Page Ansériformes

Sommaire fiches

Fuligule à bec cerclé (ou Fuligule à collier)
Aythya collaris

Ordre des Ansériformes – Famille des Anatidés

QUELQUES MESURES :
L : 37-46 cm
Poids : 690-790 gr

DESCRIPTION DE L’OISEAU :
Le fuligule à bec cerclé est une espèce Nord Américaine, très distincte à cause du profil anguleux de la tête. 

Le mâle est un peu plus grand que la femelle. Il a un grand corps, avec le cou, la poitrine et la queue noirs, ainsi que les parties supérieures.  
Les flancs sont d’un gris très pâle. Un croissant blanc sépare le flanc de la poitrine. Le reste des parties inférieures est blanc.
La tête est également noire avec des reflets pourpres. Le crâne est légèrement conique à l’arrière de la calotte. Un collier indistinct de couleur brune est parfois visible à la base du cou.
Le bec, gris bleu, est marqué de deux bandes blanches, une à la base, et l’autre juste avant l’extrémité noire. Les yeux sont jaunes d’or. Les pattes et les doigts palmés sont noirâtres.

En plumage d’éclipse, le mâle est plus brun sur les côtés du corps, mais il a la tête, la poitrine et le dos plus sombres. Les lignes blanches du bec ne sont pas visibles.

La femelle a les flancs brun clair, le dos brun foncé et l’abdomen blanc. L’anneau de l’extrémité du bec est moins prononcé que chez le mâle et est absent à la base. Sa tête est plus petite avec la calotte pointue brun foncé à noirâtre et la face pâle. Ses yeux sont brun clair, entourés d’une cercle blanchâtre qui se poursuit légèrement vers l’arrière.
Le juvénile est semblable à la femelle.    

CRIS ET CHANTS : SONS PAR XENO-CANTO
Le fuligule à bec cerclé est relativement silencieux, mais il est plutôt bavard pendant la période de reproduction. Le mâle produit une sorte de ronronnement en vol « pbbbr-pbbbr ». Quand il est surpris, il émet un son bas et discordant.

HABITAT :
Le Fuligule à bec cerclé est plutôt commun dans les marais d’eau douce, sur les étangs entourés de végétation abondante, et sur les petits lacs. Pendant l’hiver, on le trouve aussi dans les marais côtiers, et parfois dans les estuaires.

DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE :
Il est présent en Amérique du nord, et au Canada. On le trouve au centre du Canada et au centre de l’Alaska, vers l’est à Terre-Neuve, ainsi qu’au sud et au centre des Etats-Unis, aussi loin que le nord de la Californie, le Colorado et la région des Grands Lacs. Il est occasionnel en Europe Occidentale, aux Açores et aux Iles Canaries.

COMPORTEMENTS DANS LA VIE SAUVAGE :
Le fuligule à bec cerclé se nourrit en plongeant. C’est un excellent plongeur qui peut aller jusqu’à 12 mètres de profondeur pour trouver sa nourriture. Il patauge aussi à la surface et filtre la vase.
Il consomme des graines, des racines et des tubercules, et d’autres éléments aquatiques tels que feuilles, tiges et laîches. 
En été, il capture des invertébrés aquatiques, insectes, araignées, vers, crustacés et mollusques. 

Il migre et peut nidifier en petits groupes. Il hiverne dans les plaines le long des côtes maritimes. C’est in migrateur transatlantique régulier qui arrive jusqu’en Europe, et principalement en Grande Bretagne.

Le mâle et la femelle sont dans des groupes différents jusqu’à la période d’accouplement.
Le Fuligule à bec cerclé forme son couple en mars-avril. Quand vient le moment de la parade nuptiale, le mâle rejette la tête en arrière, puis la tourne vers la femelle tout en nageant. La femelle suit, juste derrière lui.

En cas de danger, il cache ses petits dans la végétation, comme les canards barboteurs (et non au large comme les canards plongeurs).

VOL :
Le fuligule à bec cerclé est robuste et rapide. Il peut bondir hors de l’eau sans avoir à courir pour s’envoler.

REPRODUCTION DE L’ESPECE :
La saison de reproduction commence en mai.
Le Fuligule à bec cerclé nidifie en solitaire ou en groupes lâches. Le nid est construit sur de la végétation flottante ou dans les marais. Il est fait d’herbes et de matériaux végétaux. Il est tapissé de duvet.
C’est la femelle qui choisit la zone où sera installé le nid. Le mâle l’assiste, mais ne participe pas à la construction.

La femelle commence à pondre pendant le mois de mai. Le nid prend sa forme définitive après le 3ème ou le 4ème œuf. Des couvées de 8 à 9 œufs sont classiques. Les œufs sont d’un blanc laiteux. L’incubation dure 26 à 27 jours, assurée par la femelle. Les poussins couverts de duvet brun sur le dessus et jaunâtre en dessous, sont élevés par la femelle pendant une durée de 50 à 56 jours, âge à partir duquel ils peuvent voler. Ils sont capables de se reproduire à un an. 

ALIMENTATION :
Le Fuligule à bec cerclé est habituellement considéré comme végétarien. Environ 18% de son régime est à base de graines, d’herbes aquatiques et de tiges. Il peut également consommer un supplément de larves d’insectes, mollusques, vers et crustacés en été pendant la période de nidification.   

PROTECTION / MENACES / STATUTS :
Le Fuligule à bec cerclé n’est pas pour l’instant menacé par la destruction de ses aires de reproduction. Il se reproduit dans des zones où l’agriculture est peu présente, et n’est pas dérangé par les activités humaines.  
Il est en revanche une proie pour les chasseurs. Il est victime des restes de plomb au fond des étangs et meurt de botulisme. Enfin, il est la proie des rapaces, des renards et des coyotes.
Mais actuellement, les populations semblent être stables.