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Fr: Merle à miroir
Ang: White-chinned Thrush
All: Weißkinndrossel
Esp: Zorzal Gorgiblanco
Ita: Tordo mentobianco
Nd: Witkinlijster
Sd: vithakad trast

Photographes:

Jean Michel Fenerole
Photos d’Oiseaux du monde

William Price
PBase-tereksandpiper & Flickr William Price

Dubi Shapiro
Dubi Shapiro Photo Galleries & Dubi Shapiro's Pictures on IBC

Texte de Nicole Bouglouan

Sources:

HANDBOOK OF THE BIRDS OF THE WORLD Vol 10 by Josep del Hoyo-Andrew Elliott-David Christie - Lynx Edicions - ISBN: 8487334725

THRUSHES by Peter Clement and Ren Hathway – HELM - ISBN: 0713639407

BIRDS OF THE WEST INDIES – by Herbert Raffaele, Kristin Williams et Tracy Pedersen – Helm – ISBN: 9780713649055

Avibase (Denis Lepage)

Birdlife International

HBW Alive

Cockpit Country

Neotropical Birds – Cornell Lab of Ornithology

 

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Sommaire fiches

 

Merle à miroir
Turdus aurantius

Ordre des Passériformes – Famille des Turdidés

INTRODUCTION :
Le Merle à miroir est endémique de la Jamaïque où il est assez commun. Il fréquente une variété de forêts sur les collines et en montagne, les lisières de ces forêts et les broussailles. Il se nourrit de divers invertébrés et de petits vertébrés dont les lézards, et d’une certaine quantité de fruits. Il cherche sa nourriture surtout sur le sol, un comportement typique des Turdidés. Il nidifie dans une structure volumineuse placée dans la végétation, et l’espèce produit deux couvées par saison.
Le Merle à miroir a une distribution restreinte mais il n’est pas globalement menacé et sa population semble stable pour le moment.    

DESCRIPTION DE L’OISEAU :
Quelques mesures :
Longueur : 24-27 cm
Poids : 82 gr

Le Merle à miroir adulte a le plumage gris foncé et luisant sur la tête et les parties supérieures. On note la présence de deux taches alaires blanches, formées par deux larges liserés blancs sur les grandes couvertures internes.
Le manteau, le dos, les scapulaires, le croupion et les couvertures sus-caudales sont gris foncé teinté de brun. Les ailes et la queue sont plus foncées, plutôt d’un brun uniforme.    

Sur les parties inférieures, le menton est blanchâtre tandis que la gorge est gris-brun. Les couvertures sous-alaires sont noir grisâtre avec des liserés clairs. Le reste du dessous est chamois grisâtre, mais l’abdomen est blanchâtre. Les plumes de la poitrine peuvent quelquefois avec des extrémités blanches. Les couvertures sous-caudales sont gris-brun, parfois aussi avec des terminaisons blanches.

Sur la tête, le front, la calotte, la nuque et la face sont gris foncé. La face peut parfois paraître plus claire avec des stries ou des mouchetures, mais certains oiseaux ont la face sombre.
Le bec est jaune orangé vif ou orange avec l’extrémité noirâtre. Les yeux sont brun ou brun orangé. Les pattes et les doigts sont orange jaunâtre.
Mâle et femelle sont semblables.

Le juvénile ressemble à l’adulte mais la zone qui va de la calotte jusqu’en haut du dos est plutôt brun roussâtre, comme la poitrine et les flancs. La tache blanche du menton est plus restreinte ou absente, mais la tâche alaire blanche est présente mais moins étendue.  

DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE :  
Le Merle à miroir se trouve en Jamaïque dont il est endémique.  

HABITAT :
Le Merle à miroir fréquente les forêts primaire et secondaire, les lisières de ces forêts et les broussailles sur les collines et en montagne. Il est également présent dans les plantations d’agrumes et de bananiers, les pâturages, les zones cultivées et les jardins en montagne, à des altitudes moyennes mais aussi plus haut selon la saison.
Cependant, sur les côtes du nord et du sud-ouest de l’île, il peut être présent jusqu’au niveau de la mer, mais il n’est pas très commun à basse altitude.   

CRIS ET CHANTS : SONS PAR XENO-CANTO
Le Merle à miroir émet des sons aigus lorsqu’il se sent menacé, très semblables à ceux émis par le Merle noir (T. merula).
Le chant lent et cadencé comprend des notes ascendantes aiguës et prolongées continuellement répétées « ture-tee-too-too-tee-tee » rappelant encore le Merle noir mais aussi le Merle d’Amérique (T. migratorius), mais ces sons sont d’une tonalité plus riche et aussi plus plaintifs.
On peut aussi entendre un « kek » profond et monotone souvent répété, et quelques sifflements aigus « pliss-pliss ».  

COMPORTEMENTS DANS LA VIE SAUVAGE :  
Le Merle à miroir se nourrit typiquement d’une variété d’invertébrés tels que verts de terre, limaces, coléoptères et phalènes ainsi que leurs larves, mais les grenouilles, les petites souris et les lézards font aussi partie de son régime, tout comme les fruits et les baies.

Il se nourrit généralement sur le sol et fréquente souvent le bord des routes, surtout après la pluie. Il passe de longs moments sur le sol de la forêt.
Lorsqu’il est au sol, mais aussi lorsqu’il est perché dans un arbre, il redresse sa queue verticalement ou au moins  légèrement au-dessus de son dos, comme le fait aussi le Merle vantard (T. plumbeus). Les ailes sont généralement tombantes de chaque côté du corps.

Les parades nuptiales n’ont pas été décrites. Cependant, le Merle à miroir mâle est plus loquace pendant la saison de reproduction. Il émet souvent des chants mélodieux comprenant des sifflements aigus afin d’établir le territoire. Ils sont probablement monogames et territoriaux.

Le Merle à miroir est sédentaire et n’effectue que quelques dispersions vers des altitudes moins élevées en hiver.
Le vol est rapide et bas par rapport au sol.

REPRODUCTION DE L’ESPECE :
La saison de reproduction a lieu entre mai et juillet-août.     
Le Merle à miroir construit un nid volumineux avec des feuilles, des fibres végétales, des brindilles et des morceaux de bambous et de bananes entrelacés. La coupe est tapissée de matériaux plus doux. Le nid est généralement situé dans un arbuste ou un arbre, ou encore dans des broméliacées ou à la base d’une feuille de palmier.

La femelle dépose 2-4 œufs blanchâtres ou vert pâle parsemés de taches sombres. L’incubation dure environ deux semaines.
Une seconde couvée est pondue une dizaine de jours après l’envol des premiers jeunes.

PROTECTION / MENACES / STATUTS :
Le Merle à miroir a une distribution restreinte dans laquelle il est cependant commun et répandu. Il était autrefois piégé pour la consommation de sa chair réputée très bonne, mais aujourd’hui, l’espèce n’est pas globalement menacée.