English version

Accueil

Présentation

Fiches

Dossiers

Voyages
 
Galeries

Poésie

Liens

Nouveautés

Contact

Mentions légales

Fr: Locustelle de Middendorff
Ang: Middendorff's Grasshopper-Warbler
All: Middendorffschwirl
Esp: Buscarla de Middendorff
Ita: Locustella di Middendorff
Nd: Japanse Sprinkhaanzanger
Sd: ochotsksångare

Photographes:

Alan & Ann Tate
AA Bird Photography

Texte de Nicole Bouglouan

Sources:

HANDBOOK OF THE BIRDS OF THE WORLD Vol 11 by Josep del Hoyo, Andrew Elliott and David Christie - Lynx Edicions - ISBN: 849655306X

Reed and Bush Warblers Par Peter Kennerley, David Pearson – Helm Identification Guides - Editeur: A&C Black, 2010 – ISBN: 1408134012, 9781408134016

Warblers of Europe, Asia and North Africa De Kevin Baker – Editeur : A&C Black, 2010 – ISBN : 1408131706, 9781408131701 – 360 pages

Avibase (Denis Lepage)

Birdlife International

Birds of the World

SORA - Female choice in Middendorff's Grasshopper-Warbler (Locustella ochotensis)

An example of facultative polygyny in Middendorff's Grasshopper Warbler (Locustella ochotensis)

BirdFellow

Middendorff's Grasshopper-Warbler

What Bird-The ultimate Bird Guide (Mitchell Waite)  

Wikipedia, the free encyclopaedia

 

Accueil 

Page Passériformes

Sommaire fiches

 

Locustelle de Middendorff
Helopsaltes ochotensis

Ordre des Passériformes – Famille des Locustellidés

INTRODUCTION :
La Locustelle de Middendorff est une espèce de l’Ancien Monde qui se trouve dans l’est de l’Asie où elle se reproduit depuis l’est de la Sibérie jusqu’au nord du Japon et sur quelques îles de l’ouest des Aléoutiennes et de la Mer de Béring. Elle migre ensuite vers le sud pour passer l’hiver aux Philippines et à Bornéo.
Elle fréquente les marais et les zones proches de l’eau où la végétation est dense. Elle se nourrit d’une belle variété d’insectes qu’elle capture en cherchant sous le couvert végétal. Pendant la saison de reproduction, le mâle chante depuis un perchoir à découvert mais aussi pendant les parades aériennes.

La Locustelle de Middendorff est assez commune et même abondante localement, et l’espèce n’est pas globalement menacée pour le moment.
Le nom de l’espèce rend hommage au naturaliste Russe Allemand Alexander Theodor von Middendorff (1815-1894) qui voyageait souvent en Sibérie.

DESCRIPTION DE L’OISEAU :
Quelques mesures :  
Longueur : 13-15 cm
Envergure : 24-25 cm
Poids : 16-24 gr

La Locustelle de Middendorff a les parties supérieures gris-olive ou brun-olive, avec quelques marques noires indistinctes sur le manteau. Le croupion et les couvertures sus-caudales sont brun-roux. Les ailes brunes paraissent plus rousses que les couvertures alaires. La queue est graduée avec les rectrices terminées de blanc.

Les parties inférieures sont blanchâtres et teintées de chamois clair sur les côtés de la poitrine et sur les flancs, mais chez certains individus, ces zones sont aussi sombres que le manteau. Le menton et la gorge sont blanc-crème et la poitrine est brun sable avec le centre plus clair. Le dessous des rectrices est blanc et teinté de brunâtre.

Sur la tête, la calotte et la nuque sont brun-olive et légèrement teintées de grisâtre. Le sourcil est blanc-crème et s’étend jusqu’à l’arrière des parotiques. Les lores et la rayure oculaire sont brun grisâtre, parfois brun foncé. Les parotiques sont légèrement plus brunes que la calotte.

Le bec bicolore a la mandibule supérieure corne grisâtre, alors que l’inférieure est plutôt rose grisâtre devenant plus foncée vers l’extrémité. Les yeux sont brun foncé. Les pattes et les doigts sont brun roussâtre terne ou rose grisâtre.  

Mâle et femelle sont identiques. Tous deux ont des ailes plutôt courtes et arrondies et la queue graduée.

Le juvénile ressemble aux adultes, mais le sourcil, la face et les parties inférieures sont teintés de jaune. Les parties supérieures, les côtés de la poitrine et les flancs sont d’une couleur plus douce que chez les adultes. La gorge et le haut de la poitrine sont striés de brun foncé.

DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE :             
La Locustelle de Middendorff se reproduit dans l’est de la Russie, au Kamtchatka, à Sakhaline, aux Iles Kouriles et dans le nord du Japon (nord et est d’Hokkaido).
Elle passe l’hiver aux Philippines et dans le nord de Bornéo.   

HABITAT :  
La Locustelle de Middendorff fréquente les bosquets ouverts dans les herbages humides, les roselières, les broussailles et les petits buissons des saules (Salix) et la végétation épaisse autour des marais et près des lacs. Mais elle se reproduit également dans les bambous nains sur les îles et les promontoires côtiers, ainsi que dans les clairières et les zones humides dans les prairies subalpines.
En dehors de la saison de reproduction, elle est présente dans les roselières, les zones arbustives adjacentes et les mangroves côtières, les fossés humides et les marais d’eau douce où elle peut trouver de la végétation émergente basse.

CRIS ET CHANTS : SONS PAR XENO-CANTO  
Le cri de la Locustelle de Middendorff est un « chit » calme.
Le chant, émis depuis un perchoir à découvert ou en vol, est fait de gazouillis brefs et discordants, donnant un son grinçant et strident « drrrt-chrit-chit-cherwee-cherwee-cherwee ».

COMPORTEMENTS DANS LA VIE SAUVAGE :    
La Locustelle de Middendorff se nourrit principalement de divers insectes, et aussi parfois d’araignées, de petits mollusques et de baies.
Elle cherche sa pitance dans la végétation épaisse, les herbes et les buissons. Elle reste habituellement sur le sol ou sous le couvert végétal. On peut parfois l’observer en train de rôder tout en restant tout en bas de la végétation.

Pendant la saison de reproduction, le mâle territorial chante depuis un perchoir exposé, mais il chante aussi pendant les parades aériennes qui consistent en un court vol en boucle et un bref instant de vol stationnaire. Il chante pendant la majeure partie de la journée, mais aussi la nuit.
L’espèce est monogame. La femelle choisit le mâle en fonction de son territoire et de l’abondance de nourriture qu’il peut procurer, plutôt qu’en fonction de l’apparence du mâle lui-même.

La Locustelle de Middendorff est migratrice. Elle quitte les zones de reproduction du nord fin août/début septembre, seulement à fin septembre dans le sud de Sakhaline, et en octobre dans le sud des Iles Kouriles.
Elle migre vers le sud en suivant une route directe jusqu’aux Philippines où la plus grande partie de la population peut être observée à fin septembre et en octobre. D’autres individus continuent jusqu’à Bornéo.
La migration de retour est tardive mais plus rapide. Les oiseaux restent sur les aires d’hivernage jusqu’à début mai. Ils  arrivent sur les aires de reproduction à partir de mi-mai/fin mai, et seulement début juin/mi-juin au Kamtchatka. 

La Locustelle de Middendorff rechigne souvent à s’envoler lorsqu’elle est dérangée, mais lorsqu’elle s’envole, elle vole assez bas au-dessus du sol avant de plonger dans l’épais couvert végétal.
Son vol est court et faible, avec des battements rapides qui alternent avec des moments où les ailes sont collées au corps, donnant un vol légèrement ondulant.

REPRODUCTION DE L’ESPECE :         
La ponte se produit entre la mi-juin et début juillet.
La Locustelle de Middendorff construit son nid sur ou près du sol, bien caché au milieu des herbes ou des roseaux. La structure en forme de coupe est faite avec des feuilles mortes, des tiges d’herbes et des herbes sèches. La coupe est tapissée de fibres végétales et de matériaux doux, souvent des petites plumes.  
La femelle dépose 5-6 œufs rosés avec des stries noires. Elle incube pendant 13 à 15 jours.
Il n’y a pas d’autres informations disponibles actuellement.

PROTECTION / MENACES / STATUTS :
La Locustelle de Middendorff est décrite comme étant « commune et commune localement » dans sa distribution.
La taille de la population n’est pas connue mais elle semble décliner à cause de la destruction continuelle de l’habitat.
Cependant, la Locustelle de Middendorff n’est pas globalement menacée pour le moment.