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PROTECTION / MENACES / STATUTS :
Le Carpophage pauline est largement répandu dans sa distribution et les populations ne sont pas menacées actuellement.

Ang : Green Imperial-Pigeon
All : Bronzefruchttaube
Esp: Dúcula Verde
Ital: Piccione imperiale verde
Nd: Groene Muskaatduif
Sd: Grön kejsarduva

Photographes:

Steve Garvie
RAINBIRDER Photo galleries

Ingo Waschkies
My bird pictures on Pbase

Texte de Nicole Bouglouan

Sources:

HANDBOOK OF THE BIRDS OF THE WORLD vol 4 by Josep del Hoyo-Andrew Elliott-Jordi Sargatal - Lynx Edicions - ISBN: 8487334229

PIGEONS AND DOVES by David Gibbs, Eustace Barnes and John Cox - Pica Press Sussex - ISBN: 1873403607

L’ENCYCLOPEDIE MONDIALE DES OISEAUX - Dr Christopher M. Perrins -  BORDAS - ISBN: 2040185607

Avibase (Lepage Denis)

BirdLife International (BirdLife International)

Wikipedia, the free encyclopaedia

 

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Page Famille Columbidés

Sommaire fiches

 

Carpophage pauline
Ducula aenea

Ordre des Columbiformes – Famille des Columbidés

QUELQUES MESURES :
L : 40-47 cm
Poids : 365-645 gr

DESCRIPTION DE L’OISEAU :
Le Carpophage pauline est un pigeon arboricole, un grand Columbidé rondelet largement répandu dans la majorité de sa distribution.
En plus de la race nominale « aenea », les sous-espèces « pusilla » et « paulina » sont représentées sur cette fiche.

Le mâle adulte de la race nominale D.a. aenea a les parties supérieures vert irisé teintée de bronze ou de bleuâtre. Les rémiges primaires et les secondaires externes, ainsi que les rectrices, sont grises avec un léger reflet vert.
La tête, le cou, le haut du manteau, la poitrine et l’abdomen sont gris rosâtre clair. Les couvertures sous-caudales sont châtain foncé.
Sur la tête grise, on peut voir quelques plumes blanches autour de l’œil et à la base du bec. Celui-ci est gris bleuâtre. Les yeux sont d’un rouge sombre. Les pattes et les doigts sont rougeâtres.
Les deux sexes sont semblables, avec la femelle légèrement plus terne que le mâle.
Le juvénile est plus terne que les adultes, avec moins de rose sur la tête et les parties inférieures.   

La race  D.a. pusilla du sud de l’Inde et du Sri Lanka est très semblable à la race nominale.

D.a. aenea
D.a. pusilla

La race D.a. paulina du Sulawesi et des îles voisines au nord, diffères de la race nominale par une tache nucale brun-rouille très évidente. Le manteau présente davantage de reflets métalliques sur la riche couleur verte des parties supérieures. Le dessous est légèrement plus foncé, surtout sur le devant du cou.

D.a. paulina

Les autres races varient beaucoup au niveau de la coloration et des reflets. Il existe treize sous-espèces qui se partagent la distribution dans le sud de l’Asie, depuis l’Inde jusqu’en Indonésie.     

CRIS ET CHANTS :

SONS PAR XENO-CANTO

Le Carpophage pauline est une espèce vocale. Ce pigeon émet un « oom » profond et sonore tout en baissant la tête, et un grognement « kr-r-r-r-r ». Les sons les plus souvent entendus sont des notes dissyllabiques et profondes « curr-hoo » ou encore « koo koooo ». Tous ces sons sont en fait des variations du même cri, selon la situation.

Les oiseaux du Sulawesi émettent un « woohoo woo » interrogatif, alors qu’en Inde, ils lancent des cris plus longs, des sons profonds et résonants « wuck-wuck-woor » ou encore « wuck-woor-woor-woor-woor ». 

HABITAT :
Le Carpophage pauline est une espèce forestière. Il fréquente aussi bien les forêts primaires que secondaires, les mangroves, et aussi les campagnes ouvertes avec des arbres clairsemés.
Habituellement, cette espèce se trouve dans les plaines, mais en Inde, on peut la voir jusqu’à 300-600 mètres, et dans les Iles de la Sonde jusqu’à 1000 mètres d’altitude.

DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE :
Le Carpophage pauline se trouve dans le sud de l’Asie tropicale, depuis l’Inde jusqu’en Indonésie.

COMPORTEMENTS DANS LA VIE SAUVAGE : 
Le Carpophage pauline est frugivore et se nourrit de nombreux fruits et baies. Ceux du Ficus et des plantes du genre Myristica sont grandement appréciés. 
Il est en général vu seul ou en couple, ou bien en petits groupes de 3 à 5 oiseaux. Occasionnellement, des groupes d’une soixantaine d’oiseaux peuvent se rassembler sur les arbres fruitiers ou aux dortoirs. Dans certaines régions, ces dortoirs utilisés la nuit sont les mêmes d’année en année et les pigeons suivent toujours la même route pour les atteindre.

Le Carpophage pauline est un pigeon arboricole qui se nourrit surtout dans le haut de la canopée, picorant des fruits de tailles diverses sur les branches. Il n’est pas agressif envers les autres quand il se nourrit. Il lui arrive de venir sur le sol pour boire, mais aussi pour lécher les substrats salés.

D.a. paulina
D.a. pusilla

Les parades nuptiales sont typiques des Columbidés avec la parade des courbettes au cours de laquelle le bec est baissé contre la poitrine tandis que le mâle émet un profond « oom ».
Il effectue aussi des parades aériennes spectaculaires, grimpant avec des battements puissants, faisant une pause brève avec les ailes pliées avant de descendre à nouveau pour reprendre un vol normal.

Le Carpophage pauline est probablement résident sans son habitat, n’effectuant que des mouvements altitudinaux pour atteindre des sources de nourriture dans les régions où il vit en montagne.

VOL 
Le Carpophage pauline a un vol rapide, direct et puissant. Il vole souvent au-dessus de la canopée.

D.a. paulina

REPRODUCTION DE L’ESPECE :
La saison de reproduction varie selon les régions, mais le Carpophage pauline se reproduit en général en été au début de la saison des pluies.
Le nid est construit par les deux adultes. C’est un nid typique, une plateforme lâche faite de brindilles entrelacées, située dans un petit arbre feuillu, habituellement à moins de 10 mètres de hauteur.
La femelle dépose souvent un œuf unique blanc, rarement deux. Les deux adultes incubent et partagent toutes les tâches liées à la reproduction, et nourrissent le poussin ensemble.

D.a. paulina

ALIMENTATION : 
Le Carpophage pauline se nourrit de fruits mûrs et de baies. Les figues sauvages du Ficus et les noix muscades du genre Myristica représentent sa nourriture favorite.   
Il se nourrit souvent en groupes sur les arbres fruitiers et participe ainsi à la reforestation par le biais des noyaux contenus dans ses fientes. Il lui arrive aussi de consommer les pousses vertes des palétuviers.

D.a. aenea