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Cacatoès nasique
Cacatua tenuirostris

Ordre des Psittaciformes – Famille des Cacatuidés

QUELQUES MESURES :
L : 38 à 41 cm
Env : 80 à 90 cm
Poids : 565 à 640 gr

DESCRIPTION DE L’OISEAU :
Le cacatoès nasique est un joli cacatoès au plumage blanc, natif du sud-est de l’Australie. La première observation fut faite par Kuhl, en 1820.

Le cacatoès nasique adulte a le plumage blanc. Les sous-caudales et le dessous des ailes sont teintés de jaune pâle, bien visible en vol. Il a du rouge sur la gorge et la poitrine, avec un croissant rouge évident sur le devant du cou.
La tête blanche porte une petite crête. On peut voir le front et les lores rouges, et un large cercle oculaire bleu-gris et charnu autour de l’œil brun foncé. Le bec est blanc, avec la base très légèrement teintée de bleu. La mandibule supérieure est longue et crochue. Les pattes et les doigts sont gris foncé.
La femelle est semblable au mâle, avec un bec plus court et moins de rouge sur le plumage.
Le juvénile ressemble aux adultes, mais il est plus terne, avec moins de marques rouges et le bec plus court.

Ang: Long-billed Corella
All : Nasenkakadu
Esp : Cacatúa Picofina
Ital :  Corella beccolungo
Nd : Langsnavelkaketoe
Russe :  Длинноклювый Какаду

Photos de Patrick Ingremeau
TAMANDUA

Texte et photos de l'oiseau en captivité de Nicole Bouglouan

Sources:

PARROTS OF THE WORLD – An Identification Guide – by Joseph M. Forshaw – Princeton University Press – ISBN 0691092516

HANDBOOK OF THE BIRDS OF THE WORLD vol 4 by Josep del Hoyo-Andrew Elliott-Jordi Sargatal - Lynx Edicions - ISBN: 8487334229

Avibase (Lepage Denis)

Wikipedia (Wikipedia, The Free Encyclopedia)

Birds in backyards (Birds Australia and Australian Museum)

 

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Sommaire fiches

 

On trouve deux espèces similaires :
Le Cacatoès corella (Cacatua sanguinea): il n’a pas le front rouge ni le croissant rouge sur le devant du cou, et sa mandibule supérieure est plus courte.
Le Cacatoès à huppe jaune (Cacatua galerita) qui est presque semblable en vol, mais il a la crête jaune et n’a pas de rouge sur son plumage et son  bec est noir.

CRIS ET CHANTS : SONS PAR XENO-CANTO
Le cacatoès nasique émet un « curr-ur-rup…curr-ur-rup » sonore et chevrotant en guise de cri de contact en vol. Il lance aussi un « screech » abrupt et aigu quand il est en alerte.

HABITAT :
Le cacatoès nasique est commun dans les zones boisées et les cultures avec quelques restes d’arbres. Il nidifie dans les Eucalyptus camaldulensis dans les plaines inondables ou près des cours d’eau. Les populations férales vivent dans les cultures et les parcs dans les zones urbaines.

DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE :
Le cacatoès nasique vit dans le lointain sud-est du sud de l’Australie.

COMPORTEMENTS DANS LA VIE SAUVAGE :
Le cacatoès nasique se nourrit principalement sur le sol. Il se nourrit de graines d’herbes, utilisant sa longue mandibule pour extraire les graines, les racines et les bulbes. Tandis qu’il se nourrit, un oiseau reste dans un arbre et surveille les alentours. Ils se nourrissent aux heures fraîches de la journée, et se reposent  à l’ombre en milieu de journée.

Le cacatoès nasique est résident dans son habitat, et effectue juste quelques déplacements locaux. En dehors de la période de reproduction, on peut le voir en grands groupes de 2000 oiseaux ou plus. Ils sont bruyants et très présents, lançant des cris discordants.

Ils dorment dans de grands Eucalyptus près de l’eau. Ils laissent les dortoirs à l’aube pour aller boire, et ensuite, ils s’en vont vers les aires de nourrissage. Ils retournent aux dortoirs le soir. Avant de s’installer pour la nuit, ils se lancent avec excitation dans diverses acrobaties.

Le cacatoès nasique se déplace au sol d’une manière étonnante, en sautillant, mais il ne se dandine pas de la même façon que les autres espèces de cacatoès.  

Ces cacatoès endommagent les récoltes de céréales et sont considérés comme des parasites. Des permis sont délivrés aux propriétaires qui les tuent quand ils deviennent trop envahissants.  

Cacatoès Corella à gauche

Le cacatoès nasique se reproduit en colonies dans les arbres. Ils peuvent nidifier avec d’autres espèces de cacatoès, et ils s’hybrident même parfois.
Les populations férales à Sidney et à Perth, provenant d’oiseaux relâchés et invendus, peuvent s’hybrider avec la sous-espèce du Cacatoès corella, le Cacatoès laboureur (Cacatua pastinator), qui est en danger d’extinction.

VOL :
Le cacatoès nasique vole avec des battements rapides et claquants, parfois intercalés de glissés avec les ailes incurvées.

REPRODUCTION DE L’ESPECE :
Le cacatoès nasique se reproduit de juillet à novembre. Les couples sont monogames.
Les deux adultes préparent le nid. Il est situé dans un trou d’arbre, mais si les cacatoès ne trouvent pas d’endroit adapté, ils peuvent creuser un tunnel dans une rive boueuse et molle. Le nid est tapissé de copeaux de bois. Le cacatoès nasique peut réutiliser le même nid pendant plusieurs années. Il nidifie en grandes colonies, avec plusieurs nids dans le même arbre.
La femelle dépose 2 à 4 œufs blancs. L’incubation dure environ 24 jours, partagée par les deux parents. Les poussins sont nidicoles et nourris par les deux adultes. Ils s’envolent au bout de 55 jours après la naissance.

ALIMENTATION :
Le cacatoès nasique se nourrit principalement de graines d’herbes, mais aussi de bulbes et de racines, plus particulièrement celles des oignons sauvages « Romulea ». Il consomme aussi des insectes. Il endommage les récoltes de céréales et les arbres fruitiers.  

PROTECTION / MENACES / STATUTS :
Le cacatoès nasique est considéré comme un parasite par les fermiers qui sont autorisés à le tuer quand il détruit les récoltes. Les populations pourraient décliner à cause de la perte de l’habitat d’origine nécessaire à leur nidification.
Cependant, le cacatoès nasique est commun dans son habitat. Il est très populaire en tant qu’animal domestique dans la majeure partie de l’Australie, et est considéré comme le meilleur « parleur » des cacatoès australiens, avec sa facilité à imiter les mots presque à la perfection.